L'épilation à la lumière pulsée : quels sont les risques ?

Publié le Vendredi 21 Mars 2014
L'épilation à la lumière pulsée : quels sont les risques ?
L'épilation à la lumière pulsée : quels sont les risques ?
Trois instituts de beauté ont été condamnés mardi 11 mars pour exercice illégal de la médecine. La raison ? Ils pratiquent - comme 30 000 instituts de beauté en France - l'épilation par lumière pulsée. Quels sont les risques ? Que leur reprochent les médecins ? On fait le point.
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Le débat est relancé. Trois instituts de beauté viennent d’être condamnés mardi 11 mars pour exercice illégal de la médecine à une amende de 2000 euros avec sursis. La raison ? Tous pratiquent, comme 30 000 instituts de beauté en France, l’épilation par lumière pulsée, une technique efficace qui permet grâce à un flash de lumière intense de détruire les poils jusqu’à la racine. Et, en effet, selon un arrêté de 1962, « tout mode d’épilation est un acte médical, sauf l’épilation à la pince ou à la cire ». Toutefois, la loi concernant les appareils à rayonnement optique reste floue.

Des risques de brûlures ?

Selon les médecins, cette pratique n’est pas anodine et doit donc être très encadrée. En effet, les femmes enceintes, les personnes prenant certains médicaments ou substances photosensibilisantes ne peuvent, par exemple, pas en bénéficier. Les utilisateurs doivent, par ailleurs, vérifier que leur dernière exposition au soleil n’est pas trop proche de leur épilation. Selon le Dr Body, dermatologue à Tours, interrogée sur TF1, ces appareils pourraient même « entraîner des brûlures ». Ils ne doivent donc pas, selon elle être, laissés aux mains d’une personne « formée 24 heures par un médecin ».

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Les esthéticiennes condamnées en appel ?

L’un des dermatologues qui s’était exprimé à l’audience avait, pour sa part, rappelé l’existence « de contre-indications absolues », et avait affirmé, par ailleurs, que l’épilation constituait son « activité principale », et que ces salons étaient par conséquent « une menace potentielle ». Les instituts condamnés envisagent, quant à eux, de faire appel. D’autres tribunaux ayant, en effet, jugé a contrario que cette technique n’était pas réservée aux médecins.