Coronavirus-NcoV : épidémie en vue ?

Publié le Mercredi 15 Mai 2013
Coronavirus-NcoV : épidémie en vue ?
Coronavirus-NcoV : épidémie en vue ?
Alors que l’Organisation mondiale de la santé vient de revoir à la hausse le bilan du nombre de décès liés au coronavirus-NcoV, elle appelle la population française à ne pas prendre d'assaut les établissements hospitaliers. Mais dans la péninsule arabique, les cas se multiplient.
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Après la mise en place d’une cellule de gestion de crise à Ryad, en Arabie saoudite, pour faire face à la propagation du coronavirus-NcoV, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de revoir à la hausse le nombre de décès dus à ce nouveau virus proche du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère). Avec deux cas mortels supplémentaires enregistrés rétroactivement en Arabie saoudite, le bilan s’élèverait à 20 morts des suites de cette maladie. Selon Glenn Thomas, porte-parole de l’OMS, ce sont 38 cas de coronavirus qui aurait été notifiés à l’OMS au niveau mondial et, dans la nuit de 13 au 14 mai, quatre nouveaux cas auraient été détectés dans le royaume saoudien, selon une information du ministère de la Santé.

Pour l’heure, le coronavirus-NcoV a déjà sévi en Arabie saoudite (28 cas dont 15 morts), en Jordanie (deux cas dont deux morts) mais aussi au Royaume-Uni (quatre cas dont deux morts) et en Allemagne (deux cas dont un mort). La France compte aussi deux malades, hospitalisés en réanimation à Lille. Le CHRU les disait « toujours dans un état préoccupant » mardi, en milieu de journée.

Afin de prévenir toute épidémie, le ministère de la Santé, à la demande de Marisol Touraine, a lancé une campagne d’information dans les aéroports nationaux à l'attention des personnes se rendant dans la péninsule arabique tandis que l’Organisation mondiale de la santé a appelé les Français à ne pas surcharger les établissements hospitaliers. Avant de se rendre dans un hôpital, « les Français doivent se demander s’ils ont été exposés à d’autres personnes qui se sont rendues dans les régions affectées », a expliqué à l’AFP Gregory Hartl, porte-parole de  l’organisation. Et d’ajouter que vu le nombre de cas actuels en France « la possibilité que quelqu’un tombe malade est très faible ».


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