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Pourquoi l'hospitalisation de Kate Middleton inquiète autant ?

Publié le Mardi 23 Janvier 2024
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
Pourquoi l'hospitalisation de Kate Middleton inquiète autant ?
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Difficile d'échapper à la nouvelle : oui, la princesse de Galles a été hospitalisée. Mais pour quelles raisons précisément et surtout, pourquoi cette situation inquiète autant ? On vous résume tout.
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Si vous êtes passés à côté de l'info, alors la presse people doit vous être étrangère : la princesse de Galles Kate Middleton a été hospitalisée. Cela, on le sait depuis le 17 janvier. Et on en connaît même la raison. En tout cas, officielle : une intervention chirurgicale abdominale, pratiquée au sein de la célèbre London Clinic de Marylebone à Londres. Rien d'inquiétant, donc ?

On pouvait le penser, mais alors que l'intervention se serait bien passée, selon les sources officielles, c'est la convalescence de la princesse qui n'en finit pas. L'état de celle que les tabloïds britanniques dépeignent plus que de raison comme la grande rivale de Meghan Markle finit carrément par susciter un tourbillon de paranoïa. Deux semaines de convalescence évoquées : c'est beaucoup trop, selon certaines voix expertes.

Ainsi Stéphane Bern, le monsieur Royauté hexagonal, a suggéré la chose sur les ondes d'Europe 1, d'un subtil : "Quand il y a un flou, il y a un loup". Avant de développer dans ls pages de Paris Match : "Vous pouvez demander à n'importe quel chirurgien. Si ce n'est pas cancéreux, si ce n'est pas la vésicule biliaire, il n'y a pas quinze jours d'hospitalisation et deux mois de convalescence..."

"Ça paraît démesuré !"

Et l'incompréhension est loin de s'arrêter là.

"Les spéculations vont bon train"

Et l'animateur de poursuivre, chez Match toujours :

"Toute la presse britannique s'interroge là-dessus en disant que c'est énorme. Le fait que le prince William interrompe ses activités officielles pour être au chevet de sa femme est tout aussi inquiétant..."

Plus que l'idée d'une reprise des fonctions publiques tardives, c'est la longueur de cet arrêt qui questionne. "Si c'était simplement l'ablation de la vésicule biliaire, en quelques jours on se remet. Là on nous explique que ce n'est pas du tout cancéreux, c'est simplement une opération qui était prévue. Donc on est tous dans l'expectative, mais on ne s'y attendait pas du tout..."

Une hypothèse de cancer ? Cela fait beaucoup parler outre-Manche. Ainsi nos confrères de Purepeople rapportent-ils ces mots d'une autre voix érudite, celle de Robert Harman, auteur de la biographie de Charles III : "Kate Middleton est en forme, elle est jeune, mais elle est hors course. C'est une source d'inquiétude mais pas d'alarme. Charles III ne lui mettra pas de pression, afin de ne pas lui faire sentir qu'elle doit reprendre ses fonctions"

Cette source d'inquiétude, elle tient beaucoup à la communication de Buckingham Palace, communication dite "officielle" que d'aucuns jugent insuffisante ou ambiguë. Depuis des années déjà.

Ainsi alors que l'historienne Tessa Dunlop tient à apaiser les ardeurs ("Il est très inhabituel pour la famille royale de divulguer des questions de santé privée") l'expert en royauté Marc Roche s'interroge du côté de Madame Figaro : "Les communiqués rassurants des Palais sur la santé des membres de la famille royale sont toujours pris avec suspicion parce que par le passé, l'état de santé d'Elizabeth II restait un sujet tabou".

"Même dans les derniers instants de la vie de la reine, Buckingham se voulait rassurant, tout en veillant à ne pas donner trop de détails sur son état réel. On le sent bien, il y a une volonté depuis plusieurs mois de mieux briefer la presse, d'être moins distant avec les journalistes lors des voyages officiels".

"Concernant l'hospitalisation de Kate, la transparence n'est pas totale. C'est une annonce mi-chèvre mi-chou. Officiellement, il est dit que c'est pour la protection de la vie privée. Mais comme ils ne disent rien, les spéculations vont bon train... À titre personnel, je crois que le Palais ne ment pas quand il réfute des raisons cancéreuses, parce qu'on finirait un jour ou l'autre par l'apprendre"

D'où cette anxiété prononcée pour qui épluche les tabloïds.