Leonarda : le sénateur Philippe Esnol, dégouté par l'affaire, claque la porte du PS

Publié le Jeudi 24 Octobre 2013
Leonarda : le sénateur Philippe Esnol, dégouté par l'affaire, claque la porte du PS
Leonarda : le sénateur Philippe Esnol, dégouté par l'affaire, claque la porte du PS
Depuis l'expulsion de Leonarda, jeune collégienne Kosovare, l'affaire ne cesse de créer la polémique. Contradictions entre membres du Parti Socialiste, décision maladroite de Hollande, désaccord d'Harlem Désir… : pour Philippe Esnol, sénateur PS et maire de Conflans, c'en est trop. Excédé par son parti, il a décidé de claquer la porte, en réglant ses comptes au passage.
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« J'ai été
consterné par les déclarations irresponsables sur la reconduite de Leonarda et de sa famille », tempête Philippe Esnol. C’est une des raisons pour lesquelles le sénateur et maire de Conflans a décidé de quitter le Parti Socialiste pour rejoindre le Parti des radicaux de gauche (PRG). Dans un texte, dont Metro a publié des extraits, il explique les raisons de son départ et ses différends avec le PS.

L’affaire Leonarda ? La goutte d’eau qui fait déborder le vase

Si Philippe Esnol en a à redire sur la réforme des rythmes scolaires, le grand Paris ou le fonctionnement de son ex-parti, c’est l’affaire Leonarda qui semble lui tenir à cœur. Dénonçant les « positions démagogiques » et « insupportables » de François Hollande et d’Harlem Désir, il estime que « les Français, heureusement, ne s’y trompent pas et continuent de faire confiance au ministre de l’Intérieur qui mène une politique claire et ferme qui contraste avec le flou caractérisant l’action gouvernementale ». Un soutien sans faille à Manuel Valls, « personnalité politique préférée des Français » que d’autres membres du parti chercheraient à déstabiliser.

« Pathos sentimental et victimaire » au PS

Au Parisien, Philippine Esnol déclare qu’il n’est « plus en phase avec le PS et ceux qui le dirigent, en particulier Harlem Désir ». « J’en tire toutes les conséquences en quittant ce parti d’apparatchiks incapables de se faire élire localement et qui s’autorisent à donner à tout le monde des leçons de morale empreintes de pathos sentimental et victimaire pour mieux servir leurs intérêts personnels », conclut-il dans sa lettre : un départ fracassant.

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