Les 100 morts les plus stupides de l’Histoire

Publié le Samedi 09 Février 2013
Les 100 morts les plus stupides de l’Histoire
Les 100 morts les plus stupides de l’Histoire
Trop gourmand, trop curieux, trop radin : attention, une mort idiote est si vite arrivée. Dans « La tortue d'Eschyle et autres morts stupides de l'Histoire », ouvrage truculent qui répertorie ces personnages historiques dont le trépas a marqué les mémoires, les auteurs livrent un florilège de décès plus amusants et absurdes les uns que les autres. Extraits choisis.
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Le plus gourmand : Adolphe-Frédéric de Holstein-Eutin, roi de Suède (1710-1771)

Pour Adolphe-Frédéric de Holstein-Eutin, roi de Suède, la ripaille est une passion... qui s'avérera mortelle. « Le 12 février 1771, il se régale ainsi d'un repas roborativement nordique, composé de homard, de caviar, de choucroute et de hareng fumé – le tout arrosé de champagne à profusion… L'indigestion menace déjà d'être sévère lorsqu'on apporte le dessert ». Au menu, des « semlas », spécialité locale, « sorte de brioches nappées de sucre glace, fourrés à la pâte d'amandes et à la crème fouettée ». Le roi se régale, oublie qu'il a les yeux plus gros que le ventre et se bâfre. À tel point qu'à la « quatorzième resserve, (il) s'effondre : le trône de Suède est vacant ».

Le plus libertin : Louis III de France (863-882)

Être un coureur de jupons peut s'avérer un passe-temps dangereux, comme le démontre le destin tragi-comique du jeune roi de France Louis III. « Trois ans après son accession au trône, le roi décède en se fracassant le crâne contre le linteau d'une porte trop basse ». Quel est le rapport nous direz-vous ? « Le maladroit poursuivait à cheval "une jeune fille alors qu'elle s'enfuyait vers la maison de son père" ». Rien ne sert de courir...

Le plus aimé : Emile Verhaeren (1855-1916)

« Le poète Emile Verhaeren, le 27 novembre 1916, prononça une conférence antiallemande tellement appréciée, à Rouen, que ses auditeurs lui firent une ovation et l'accompagnèrent jusqu'à la gare : sur le quai de la gare, la foule était si enthousiaste et nombreuse qu'elle poussa l'auteur adulé sur les rails, où il fut haché menu par le train qui devait le ramener à Paris... »

La plus chic : Isadora Duncan (1877-1927)

Mondialement célèbre pour ses immenses talents de danseuse, Isadora Duncan a également marqué l'histoire par sa mort tragique. Alors qu'elle souhaite s'offrir une Bugatti décapotable, elle part pour une promenade avec son jeune amant sur la Promenade des Anglais à Nice afin d'essayer le bolide. Malheureusement, « sur les routes sinueuses de l'arrière-pays niçois, la longue écharpe aux franges de soie que porte au cou la danseuse se prend dans la roue arrière. La tête plaquée contre la tôle, Isadora Duncan meurt aussitôt, les cervicales brisées. Étranglée par le châle rouge. »

La plus envolée : Owen Hart (1965-1999)

Celui que les auteurs de « La tortue d'Eschyle et autres morts stupides de l'Histoire » qualifient de « catcheur trapéziste » a certainement surévalué ses forces... Afin d'assurer le show, le catcheur canadien Owen Hart décide un jour de descendre sur le ring suspendu à un câble. « L'Arena de Kansas City est pleine à craquer ce 23 mai 1999. Owen Hart doit affronter The Godfather en championnat intercontinental. Il s'est élancé trop tôt, peut-être : la corde où il se balance se brise. Le catcheur s'écroule après une chute brutale. Hémorragie interne et traumatisme thoracique ont raison de lui. Seuls les spectateurs présents dans la salle assistent à cet événement sportif de haut vol, la télévision américaine ayant préféré une publicité à cette mort en direct. »

Et les autres :

Isabelle Eberhardt (1877-1904), orientaliste, noyée dans le désert.
Féraud (1759-1795), député à la convention, massacré et décapité par la foule, qui l'a pris pour un de ses collègues, Fréron.
Maurice Berteaux (1852-1911), ministre de la Guerre, en inaugurant un meeting aérien, décapité par une hélice d'avion.
Félix Faure (1841-1899), président de la République, victime de Meg, dite « la pompe funèbre ». 

« La tortue d'Eschyle et autres morts stupides de l'Histoire », par David Alliot, Philippe Charlier, Olivier Chaumelle, Frédéric Chef, Bruno Fuligni et Bruno Léandri, Editions Les arènes.

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