C'est quoi cette tumeur hormono-dépendante qui touche Clémence Castel ?

Publié le Lundi 12 Septembre 2022
Thomas  Belleaud
Par Thomas Belleaud journaliste
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La vainqueure de l'édition 2005 de "Koh Lanta" a intégré le casting de "Danse avec les stars" en cette rentrée 2022. Elle s'est récemment confiée sur ce mal qui la ronge : la tumeur hormono-dépendante.
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En mars dernier, la nouvelle candidate de l'émission Danse avec les stars, qui danse (c'est une première pour le programme) avec une femme, abordait sur Instagram la maladie dont elle est atteinte depuis 8 ans : une tumeur hormono-dépendante.

"Suite à mon second accouchement en 2014, les docteurs ont découvert une grosseur anormale dans mon bassin", racontait-elle en légende d'un selfie à l'hôpital, une perfusion dans le bras, une blouse, un masque et une charlotte sur la tête. "L'annonce de la présence d'une 'tumeur' le lendemain de mon accouchement m'a énormément inquiétée... S'en sont suivies des semaines de doutes, en attendant le résultat de la biopsie effectuée quelques jours après l'accouchement... Verdict : tumeur desmoïde hormono-dépendante".

La tumeur hormono-dépendante, c'est quoi ?

Selon Yahoo, cette tumeur bénigne est également appelée fibromatose. Bénigne car elle ne produit pas de métastase, contrairement à une tumeur cancéreuse, mais ses conséquences sont variées. Elle peut ainsi se développer d'une part, et entraîner des douleurs ou des déformations.

Dans le cas de Clémence Castel par exemple, concevoir un autre enfant lui est déconseillé car "toute nouvelle grossesse pourrait faire flamber la taille de cette grosseur (qui se rapproche aujourd'hui de la taille d'une balle de ping-pong)", écrivait-elle. Mais, philosophe, elle s'empressait d'ajouter qu'elle avait "de la chance" car ne ressentait pas de douleur et ne nécessitait pas de traitement.

"J'ai aujourd'hui un regard apaisé par rapport à tout cela. J'ai conscience de la chance que j'ai de ne pas être malade, de ne pas avoir de traitement lourd et fatiguant. J'y pense souvent et envoie tout mon courage aux personnes qui n'ont pas cette chance. J'ai aussi conscience de la chance que j'ai d'avoir eu deux enfants avant que cette tumeur ne survienne."

En France, 300 personnes seraient diagnostiquées chaque année. Et si la pathologie reste rare, le témoignage de l'ex-candidate de Koh Lanta et la sensibilisation qui en découle sont résolument précieux. A partager.