"Pas sexiste" : la ministre Elisabeth Moreno prend la défense de Gérald Darmanin

Publié le Jeudi 10 Février 2022
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
L'échange entre Gérald darmanin et Apolline de Malherbe sur BFM
L'échange tendu entre Gérald Darmanin et Apolline de Malherbe sur BFM TV a suscité l'indignation cette semaine. Bien des voix ont pointé du doigt l'attitude sexiste du ministre de l'Intérieur durant cette interview. Mais c'est ce dernier que défend aujourd'hui Elisabeth Moreno, ministre déléguée à l'Égalité femmes-hommes.
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"Vous m'agressez", "Ca va bien se passer", "Calmez-vous"... Ce 8 févier, la journaliste Apolline De Malherbe avait du mal à cacher son indignation légitime face aux réparties sexistes du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Un échange mouvementé qui a engendré de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux comme chez les opposants politiques.

"Ne vous vexez pas, calmez-vous, madame, ça va bien se passer", avait notamment décoché le ministre à la présentatrice. Des propos paternalistes qui n'étaient pas passés. Mais qui, à en croire Elisabeth Moreno, ministre déléguée à l'Égalité femmes-hommes, ne seraient pas du tout inappropriés.

La ministre a simplement déclaré à ce sujet lors d'une interview sur LCI ce jeudi 10 février : "Je n'ai pas vu de manque de respect, j'ai vu de la joute verbale".

Pas de "propos déplacés"

Elisabeth Moreno a soutenu que les réactions de Gérald Darmanin n'étaient en rien des "propos déplacés" et n'avoir "pas vu Gérald Darmanin être sexiste". Avant de préciser cependant : "Si Apolline de Malherbe s'est sentie offensée, je pense qu'il doit s'excuser, parce que je ne pense pas que c'est ce qu'il cherchait à faire".

Lors de ce face-à-face, Apolline de Malherbe avait immédiatement réagi : "Gérald Darmanin, attendez, comment vous me parlez ? Je trouve ça sidérant votre manière de répondre. C'est presque une offense." Des excuses que la principale concernée attend toujours donc.