"Ne touchez à rien" : Isabelle Adjani aurait refusé d'être rajeunie numériquement

Publié le Lundi 07 Novembre 2022
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
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Isabelle Adjani est à l'affiche du téléfilm "Diane de Poitiers" sur France 2 ce 7 novembre. Et pour ce rôle, l'actrice aurait refusé d'être rajeunie numériquement.
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"Soyez gentils, ne touchez à rien !". Voilà ce qu'aurait décoché Isabelle Adjani à l'équipe technique de Diane de Poitiers, une fiction de Josée Dayan à retrouver ce lundi à 21h10 sur France 2. On retrouve donc en tête d'affiche de ce portrait ambitieux de la femme de pouvoir royale l'actrice de La reine Margot. Et Isabelle Adjani flamboie notamment l'espace de séquences où elle apparaît... comme rajeunie.

Cependant, l'actrice dément tout usage de la retouche numérique dans ces scènes. Elle l'affirme au Parisien : "L'image est uniquement due à la bonne lumière, aux bonnes focales". L'interprète évoque également une talentueuse maquilleuse. Et puis, je travaille avec la même maquilleuse, Laurence Azouvy, depuis très longtemps : elle était assistante sur l'Été meurtrier. Sa préparatrice fabrique un fond de teint bio complètement extraordinaire, qui renvoie la lumière." Pas de bidouillage pour Isabelle Adjani ?

"Une femme qui ne vieillit pas"

Cependant pour l'actrice, la question de l'apparence physique est loin d'être anecdotique, elle est même intéressante d'un point de vue artistique : "La légende de Diane de Poitiers est celle d'une femme qui ne vieillit pas : on était pile dans le sujet", s'exclame-t-elle encore.

La réalisatrice Josée Dayan vante quant à elle les mérites d'un bon étalonnage (c'est-à-dire d'un bon équilibre des couleurs lors de la post-production), d'une bonne photographie mais également d'un éclairage "avec beaucoup de bougies". Mais n'évoque pas le recours à des retouches numériques. "Aucun plan n'a été adouci", assure-t-elle encore au Parisien.

Isabelle Adjani, elle, défend autant que faire se peut le "no filter". Elle persiste et signe : "Quand j'ai fait la couverture d'Elle en mai, il n'y a eu aucune photo retouchée. Les corrections sont devenues systémiques, c'est le réflexe Photoshop de tout le monde avec les applis sur les portables. Les ados sont déjà happés par le monde de l'image et se créent des avatars d'eux-mêmes. Le tout, c'est de continuer à se ressembler".