Millie Bobby Brown ("Stranger Things") a quitté les réseaux sociaux, et elle a une bonne raison

Millie Bobby Brown, la star de la série Stranger Things, a pour habitude d'ouvrir la parole. L'actrice s'exprime régulièrement sur la réalité d'être une star à un jeune âge, le rapport pas toujours évident au public, la manière dont la société et l'industrie envisage les jeunes comédiennes, et bien sûr, le sexisme systématique...

L'artiste subit notamment un cyberharcèlement qui ne s'affaiblit pas. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles l'interprète a pris une importante décision personnelle : quitter les réseaux sociaux. C'est tout du moins ce que Millie Bobby Brown détaille dans les colonnes du magazine Allure, dont elle fait la couverture.

"C'est vraiment difficile d'être détesté quand vous ne savez pas encore qui vous êtes", y explique-t-elle l'espace d'un échange intimiste. Une voix importante pour envisager la violence des réseaux sociaux.

Car pour Millie Bobby Brown, devenue célèbre très tôt, l'expérience des réseaux sociaux s'est avant tout résumée à des jugements, des remarques désobligeantes, voire des insultes, mais aussi, une impression vertigineuse de solitude. Au final, la star a décidé de supprimer toutes les applications de réseaux sociaux de son téléphone, laissant quelqu'un d'autre les gérer, pour essayer de préserver sa santé mentale, tout simplement.

"Quand vous êtes publiquement humiliée vous vous sentez impuissante", relate-t-elle. Supprimer ses applis, poursuit l'actrice, a fait réellement office de "guérison". Elle poursuit, relate Stylist : "J'avais l'impression que j'avais en fait terminé un chapitre qui semblait si long, que j'avais tourné cette page dans ma vie".

De plus en plus d'actrices s'expriment sur les effets dramatiques des réseaux sociaux. Récemment encore, Constance Wu libérait la parole en partageant sa propre expérience. Cyberharcelée sur Twitter, l'actrice avait tenté de se suicider il y a quelques années. "J'ai commencé à avoir l'impression que je ne méritais même plus de vivre, que ma communauté serait mieux sans moi", confiait-elle. Accablant.