Stan Wawrinka : la spirale infernale après sa rupture ?

Publié le Dimanche 07 Juin 2015
Marie Deghetto
Par Marie Deghetto journaliste
Stan Wawrinka
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Le Suisse affronte le numéro un mondial ce dimanche 7 juin en finale de Roland Garros. Après un parcours sans faute Porte d'Auteuil, Stan Wawrinka se remet dans la course après une douloureuse séparation.
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Il est celui que personne n'attendait à Roland Garros cette année, pourtant il est bien en finale ce dimanche 7 juin face au colosse Novak Djokovic. Si le compatriote de Roger Federer montre un mental d'acier depuis le début du tournoi, notamment face à Jo-Wilfried Tsonga en demi-finale, il était en difficulté depuis son titre à Rotterdam en février dernier et n'avait remporté que deux matchs en quatre tournois. Un passage à vide à mettre en parallèle avec l'annonce de sa rupture avec sa femme et mère de sa fille de 5 ans au mois d'Avril, Ilham. "Je n'étais pas content d'être là, j'avais envie que cela se termine vite", avait déclaré Stan après sa défaite à Miami contre Grigor Dimitrov, le petit-ami de Maria Sharapova.

Si le Serbe Novak Djokovic peut compter sur le soutien de sa femme et de son adorable bébé dans les tribunes de Roland Garros, Stan lui fait face aux déclarations de son ex compagne, mécontente que son mari ait publié un communiqué pour annoncer leur rupture. Elle y évoque notamment des "mensonges à répétition et les trahisons sentimentales" et "l'instabilité et le désir de retrouver sa liberté sur tous les plans" comme cause de leur séparation après dix ans de mariage.

Le coup de gueule de son ex femme

Dans ce même communiqué, Ilham Wawrinka pouce un coup de gueule contre la presse. Pour elle, il n'y a pas de parallèle à faire entre les mauvais résultats de Stan et leur rupture. "Non, Stan ne perd pas ses matches en raison de notre séparation, soi-disant douloureuse, car cette dernière a eu lieu il y a déjà cinq mois après son retour triomphant en Coupe Davis. Selon ses propres termes, nous n'étions déjà plus au même niveau, lui et moi. Ce qui m'est le plus intolérable, c'est que notre séparation soit utilisée pour justifier des résultats sportifs et servir l'image d'un père pourtant insensible à la souffrance de sa fille affectée par les circonstances de notre séparation."