Depuis l’affaire du tweet de Valérie Trierweiler, impétueuse première dame, et la récente prise de position du compagnon de Cécile Duflot, Xavier Cantat, contre les propos de Manuel Valls sur les roms, on s’interroge sur le statut des conjoints des politiques sur les réseaux sociaux. Danger ou opportunité de com' ?
Invité du supplément politique sur Canal + ce week-end, Michel Sapin a commenté l’activité de son épouse, Valérie de Senneville sur Twitter. Journaliste en charge de la rubrique juridique aux Échos, la « femme de » ne fait pas de vagues sur son compte et ne publie presque que des articles liés à son travail, se félicite Michel Sapin. Elle avait poussé le zèle en mai 2012, lors de la nomination de son mari, jusqu’à convoquer le comité d’indépendance éditoriale des Échos pour s’assurer que le statut de son mari ne l’empêchait pas d’exercer sa profession.
Valérie de Senneville n’a donc pas l’intention de mettre son grain de sel dans la communication gouvernementale. Sensible à la représentation des femmes dans les médias, elle tweete régulièrement des messages sur le sujet en plus des articles tirés des Échos. Elle sait ce qu’il peut coûter de se mêler des affaires d'un conjoint ministre : Xavier Cantat, compagnon de Cécile Duflot, a décidé de fermer son compte Twitter après avoir qualifié les propos de Manuel Valls sur les roms de « racistes ». Une tweet qui a fait beaucoup de bruit pour pas grand-chose et une pub de trop pour Cécile Duflot…
Chronique du sexisme ordinaire http://t.co/uIWOWB779g
— VdeSenneville (@VdeSenneville) June 7, 2013