"Etre dénudée en permanence, j'en ai souffert !", dénonce cette actrice culte et "sex symbol" du cinéma français des années 80
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"Etre dénudée en permanence, j'en ai souffert !", dénonce cette actrice culte et "sex symbol" du cinéma français des années 80
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Valérie Kaprisky est une légende du cinéma français des années 80. Celle qui a marqué les esprits dans L'année des méduses, où, alors à ses débuts, elle côtoie Bernard Giraudeau et Caroline Cellier, a cependant souffert d'être dénudée par les metteurs en scène, en permanence hyper sexualisée, et dépeinte comme une jeune femme sulfureuse.
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Vous vous rappelez certainement de L'année des méduses. Thriller à consonnances érotiques, confrontant Bernard Giraudeau à Caroline Cellier sur fond de panorama estival et de soleil caniculaire, mais surtout... A Valérie Kaprisky, étoile montante, alors grand espoir du cinéma français. C'était il y a plus de 40 ans.
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Lors de la sortie et du grand succès de ce film vénéneux et très ambiguë de Christopher Frank, celle qui des années durant multipliera les partitions remarquées, devenant un symbole du cinéma français aux côtés de Sophie Marceau et Isabelle Adjani, n'a que 22 ans. Et elle doit déjà se confronter aux scènes de nudité. Scènes de nudité qui vont recouvrir sa carrière durant les années 80. De son apparition dans le cinéma de Zulawski (La femme publique) à sa performance dans le méconnu remake du A bout de souffle de Jean-Luc Godard (elle côtoie Richard Gere dans cette version "Made in USA" du classique de la Nouvelle Vague).
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"J'ai beaucoup d'avoir été très dénudée par les metteurs en scène", dénonce Valérie Kaprisky dans une interview exceptionnelle à retrouver dans le documentaire "Drague moi si tu peux". Et la comédienne de poursuivre : "On me renvoyait constamment l'image d''une femme qui se sert uniquement de son corps pour travailler : comme si la nudité annulait tout..."
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Surtout, elle épingle : "La nudité en fait, c'est comme si ça gommait tout le travail... Et puis quand tu es sexualisée à ce point, tu es beaucoup plus draguée sur les plateaux" "Il y avait des regards lubriques, des techniciens, et ailleurs..."