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Les filles seraient elles plus féministes qu'avant... et les garçons plus "conservateurs" ?
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Les filles seraient plus féministes qu'avant... et les mecs plus "tradis" ?
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La génération Z est elle forcément plus progressiste que ses aînées ? En un sens : oui. Mais peut être pas totalement. Cela, une intéressante étude du Financial Times le démontre chiffres à la clef. En nous dévoilant une réalité : oui, les filles seraient de plus en plus progressistes, mais les garçons... De moins en moins.
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Plus précisément, l'étude mise en avant par le journal économique s'étend sur des décennies - on remonte même aux années 80 et concerne bien des pays : Royaume Uni, Etats-Unis, Allemagne...
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Constat ? A partir de 2010 s'opère un net clivage entre les opinions politiques des filles et celles des garçons de moins de 30 ans : les premières sont de plus en plus progressistes au fil des années, là où leurs homologues masculins témoignent d'une certaine constante dans... Le conservatisme. L'exact inverse donc.
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Pour l'auteur John Burn-Murdoch, c'est simple : cet écart entre progressisme et conservatisme selon les sexes témoigne d'un véritable "fossé idéologique" entre les genres.
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Et elle nous incite surtout à grandement nuancer cette pensée toute faite selon laquelle TOUTE la génération Z serait forcément "hyper progressiste".
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C'est bon à savoir. Comme l'énonce encore cette étude, qui prend notamment appui sur les réflexions de la chercheuse Alice Evans (à l'Université de Stanford), le mouvement #MeToo a été un gros facteur d'exacerbation des pensées politiques et donc des "écarts" idéologiques qui en découlent logiquement.
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Cela ne concerne pas "simplement" d'énormes enjeux comme la lutte contre les violences sexistes, l'égalité salariale, le harcèlement, non, il est question des inégalités sociales en général : John Burn-Murdoch a ainsi observé qu'aux Etats-Unis et en Allemagne par exemple, le combat contre les discriminations raciales était bien plus prisé par les voix féminines que par les voix masculines. Très instructif !
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Et alors qu'une parole générationnelle retentit de plus en plus contre les violences, s'insinue un effet "backlash", un retour de bâton face aux dernières avancées féministes.
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Récemment, l'on a ainsi appris via le Haut conseil à l'égalité femmes/hommes que 37 % des hommes considèrent le féminisme comme "une menace". Et ce alors que 9 femmes sur 10 ont déjà renoncé à des actions pour ne pas être victimes de sexisme !
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