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"Le féminisme ce n'est pas une guerre des sexes !" : Frédéric Beigbeder confronté à des figures militantes lors d'un débat
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Les autrices Tristane Banon et Sarah Barukh étaient les invitées de Frédéric Beigbeder dans l'émission «Conversations chez Lapérouse» pour Le Figaro. Elles confrontent le romancier à sa vision étroite du féminisme et ravivent quelques évidences...
Tristane Banon, journaliste et romancière, est l'une des femmes courageuses qui il y a de nombreuses années avait décidé de porter plainte contre Dominique Strauss-Kahn pour une agression sexuelle. Elle est autrement dit l'une des grandes voix antérieures au mouvement #MeToo... D'où l'éloquence de ses mots. Et de ce qu'elle rétorque lorsque Frédéric Beigbeder ironise derechef : "Ca va, on va arriver à dialoguer quand même, mine de rien, deux femmes face à un homme, et deux féministes qui viennent chez un dangereux masculiniste !"
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A cela, les journalistes assènent : "L'objectif du féminisme c'est d'éviter une guerre des sexes justement, d'éviter une guerre entre les sexes, c'est même de garantir une entente entre les sexes". L'égalité entre les sexes, l'évidente visée, effectivement, du mouvement féministe, souvent réduit à une haine des hommes.
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Et Tristane Banon de conclure par une formule ciselée : "Plus on se parlera entre hommes et femmes mieux ca ira. S'aliéner la moitié de la planète en espérant une victoire, c'est absurde mathématiquement parlant". La journaliste et romancière mène ces 20 dernières années une lutte contre l'impunité des agresseurs sexuels. Pour le respect des victimes.
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#MeToo et Frédéric Beigbeder ce n'est guère une idylle romanesque. Le féminisme, d'une façon globale, sort rarement sublimé de ses dires. Dans son controversé manifeste, Les Confessions d'un hétérosexuel légèrement dépassé (2023), l'auteur de 99 Francs expliquait déjà sans ironie aucune que "pour être entendu désormais, il faut être une victime, parce que nous sommes dans un mode de compétition victimaire".
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