"Queer, trash, féministe" : le film le plus culte de Rose McGowan, porte-parole de #MeToo, est de retour en salles 30 ans plus tard, et c'est à vivre à Paris
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"Queer, trash, féministe" : le film le plus culte de Rose McGowan, porte-parole de #MeToo, est de retour en salles 30 ans plus tard, et c'est à vivre à Paris
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Rose McGowan revient dans nos salles. La porte-parole de #MeToo a trouvé son rôle le plus culte (avec Charmed et Scream) dans ce film trash, queer, qui revient au cinéma, 30 ans après sa sortie. Ce film c'est The Doom Generation, de Gregg Araki, un ovni de l'ère MTV.
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The Doom Generation est enfin de retour en salles. En version restaurée, ce long-métrage cultissime débarque à Paris, dans quelques salles obscures du Quartier Latin, comme le Grand Action, et une partie des cinémas MK2. C'est un événement : aux côtés de cet Araki en figurent d'autres, comme le méconnu Totally Fucked Up, et un ovni beaucoup plus trash encore : Nowhere.
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"On ne se remet jamais de son premier Gregg Araki. Les fulgurances pop art de The Doom Generation (et le look de Rose McGowan !), la fin totalement "fucked up" de Nowhere, la sexualité décomplexée de Kaboom, l'immense trauma' que fut Mysterious Skin, bien placé dans le top des films qui brisent le coeur.", écrivait-on sur Terrafemina lors de la parution d'un essai éclairant : "Gregg Araki : le génie queer" (Editions Playlist Society)
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"Chaque film du cinéaste américain est une claque visuelle, un concentré d'humour désabusé, de contre culture et d'amour au pluriel. Par sa manière de dépeindre les relations, notamment celles d'une jeunesse aux antipodes de ses modèles parentaux, son second degré ravageur et son océan de références hybrides, le cinéma de Gregg Araki annonce avec trente ans d'avance des enjeux de notre société, et des créations actuelles."