Publié le Jeudi 31 Août 2023

Diaporama: Vous devez à tout prix voir ce sublime portrait de femme, un film de boxe japonais vraiment pas comme les autres

1/10
Vous devez à tout prix voir ce sublime portrait de femme, un film de boxe japonais vraiment pas comme les autres
2/10
Vous devez à tout prix voir ce sublime portrait de femme et film de boxe japonais
Vous devez à tout prix voir ce sublime portrait de femme et film de boxe japonais © Art House
3/10
"La beauté du geste" relate l'histoire vraie de la jeune boxeuse muette japonaise Keiko Ogasawara. Un portrait de femme qui brille par sa subtilité et sa douceur, mais aussi sa force sociale. On accourt sur le ring.
"La beauté du geste" relate l'histoire vraie de la jeune boxeuse muette japonaise Keiko Ogasawara. Un portrait de femme qui brille par sa subtilité et sa douceur, mais aussi sa force sociale. On accourt sur le ring. © Art House
4/10
 Ce film relate l'histoire (totalement vraie) de la jeune boxeuse Keiko Ogasawara, en s'inspirant de sa propre autobiographie. Keiko combat sur le ring, mais une chose la différencie des autres : elle est sourde. Ce qui ne facilite pas les choses lors des directives de son entraîneur, des ordres de l'arbitre, des annonces de victoire ou de défaite... Cependant, la sportive, femme de ménage en dehors du gymnase, persévère. Toujours.
Ce film relate l'histoire (totalement vraie) de la jeune boxeuse Keiko Ogasawara, en s'inspirant de sa propre autobiographie. Keiko combat sur le ring, mais une chose la différencie des autres : elle est sourde. Ce qui ne facilite pas les choses lors des directives de son entraîneur, des ordres de l'arbitre, des annonces de victoire ou de défaite... Cependant, la sportive, femme de ménage en dehors du gymnase, persévère. Toujours. © Art House
5/10
  La beauté du geste  explore un genre spécifique : le film de boxe. On y retrouve bien des éléments : il y est question d'une lutte qui touche autant au quotidien qu'aux rings, de raisons intimes de se battre incomprises par les autres, de protagonistes marginalisés, qui extériorisent une certaine frustration en s'époumonant, gants aux poings.
La beauté du geste explore un genre spécifique : le film de boxe. On y retrouve bien des éléments : il y est question d'une lutte qui touche autant au quotidien qu'aux rings, de raisons intimes de se battre incomprises par les autres, de protagonistes marginalisés, qui extériorisent une certaine frustration en s'époumonant, gants aux poings. © Art House
6/10
 Mais c'est avant tout un grand portrait de femme. Authentique, et bouleversant.
Mais c'est avant tout un grand portrait de femme. Authentique, et bouleversant. © Art House
7/10
 Au coeur de  La beauté du geste , nous éblouit Yukino Kishii. L'actrice japonaise de 31 ans seulement porte sur ses épaules un film dont la mise en scène saisit avec délicatesse ses émotions retenues ou libérées, sa fatigue physique, ses chagrins, mais aussi ses silences (car son personnage, bien que non muet, ne parle quasiment jamais) et ses sourires.
Au coeur de La beauté du geste , nous éblouit Yukino Kishii. L'actrice japonaise de 31 ans seulement porte sur ses épaules un film dont la mise en scène saisit avec délicatesse ses émotions retenues ou libérées, sa fatigue physique, ses chagrins, mais aussi ses silences (car son personnage, bien que non muet, ne parle quasiment jamais) et ses sourires. © Art House
8/10
 Keiko économise ses mots et ses gestes, ce qui ne les rend que plus précieux. Dans une société qui la rend invisible, elle vit malgré tout, omniprésente dans le cadre, bel et bien là.
Keiko économise ses mots et ses gestes, ce qui ne les rend que plus précieux. Dans une société qui la rend invisible, elle vit malgré tout, omniprésente dans le cadre, bel et bien là. © Art House
9/10
 Le fait de relater le quotidien d'une travailleuse précaire, se permettant des parenthèses sportives où elle se "relâche", confère toute une dimension sociale au sport fédérateur mis en scène. Un aspect fondamental.
Le fait de relater le quotidien d'une travailleuse précaire, se permettant des parenthèses sportives où elle se "relâche", confère toute une dimension sociale au sport fédérateur mis en scène. Un aspect fondamental. © Art House
10/10
 Tout comme le personnage de Rocky Balboa était issu des classes populaires. C'était un "nobody", un anonyme, qui en agitant ses poings venait combattre pour tous ceux que l'on ne daigne pas regarder, qui n'ont pas droit aux projecteurs.  La beauté du geste  fait perdurer cette fibre intime et politique.
Tout comme le personnage de Rocky Balboa était issu des classes populaires. C'était un "nobody", un anonyme, qui en agitant ses poings venait combattre pour tous ceux que l'on ne daigne pas regarder, qui n'ont pas droit aux projecteurs. La beauté du geste fait perdurer cette fibre intime et politique. © Art House