Brigitte Macron poursuit en justice deux femmes pour "rumeurs transphobes"

Publié le Vendredi 18 Février 2022
Louise  Col
Par Louise Col Journaliste
Brigitte Macron poursuit en justice deux femmes pour "rumeurs transphobes"
Brigitte Macron poursuit en justice deux femmes pour "rumeurs transphobes"
Brigitte Macron a décidé de ne pas laisser les fake news perdurer. Brigitte Macron souhaite désormais assigner en justice deux femmes pour rumeurs transphobes.
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Brigitte Macron serait une femme transgenre et son prénom assigné à la naissance serait "Jean-Michel Trogneux". Voilà la "fake news" qui s'est propagée sur les réseaux sociaux ces derniers mois. Des rumeurs à la fois sexistes et transphobes, qui ont décidé la Première dame à réagir.

Brigitte Macron a effectivement fait la démarche d'assigner devant le tribunal judiciaire de Paris deux femmes ayant propagé sur Internet ces fausses informations diffamantes. "Si je ne fais rien alors que ça fait quatre ans que je suis contre le harcèlement, je ne suis pas audible", a t-elle déclaré dans les pages du Parisien.

Les enfants de Brigitte Macron s'associent à cette assignation, accusant les concernées "d'atteinte à la vie privée" et de "violation du droit à l'image". Une première audience est prévue le 15 juin prochain, devant la 17e chambre du tribunal de Paris.

Un hashtag transphobe

Comme le rapporte le quotidien, les deux femmes concernées par cette assignation en justice revendiquent deux professions : l'une serait médium et l'autre journaliste indépendante. C'est notamment par le biais de vidéos mises en ligne sur YouTube qu'elles auraient propagé ces fake news.

Mais c'est définitivement sur Twitter que ces propos transphobes se sont le plus répandus. En décembre dernier, plus de 35 000 tweets se diffusaient ainsi sur le réseau social, auréolé du hashtag #JeanMichelTrogneux. Pour rappel, Trogneux est le nom de naissance de Brigitte Macron.

Un mot-clé qui a perduré dans le top des tendances Twitter "pendant plus de 24h", comme le détaille le magazine féministe Causette. Un hashtag qui aurait notamment été relayé "par des sites complotistes et d'extrême droite".

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