10 films érotiques à voir seul(e) ou à deux

Publié le Jeudi 26 Mars 2015
Charlotte Arce
Par Charlotte Arce Journaliste
Journaliste en charge des rubriques Société et Work
L'Amant de Jean-Jacques Annaud
L'Amant de Jean-Jacques Annaud
Il n'y a pas que "Fifty Shades of Grey" et les abdos de Jamie Dornan dans la vie. Pour pimenter vos soirées sans quitter votre canapé, voici 10 films érotiques à (re)voir en solo ou à deux.
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L'Amant de Jean-Jacques Annaud (1992)


Adapté du sulfureux roman autobiographique de Marguerite Duras, L'Amant de Jean-Jacques Annaud retrace l'histoire d'amour passionnelle d'une jeune fille de la bourgeoisie britannique (Jane March) et d'un riche Chinois de dix-sept ans son aîné. Désavoué par l'Académicienne, qui l'a qualifié de "fantasme d'un nommé Annaud", L'Amant reste, par son atmosphère exotique et moite, sa musique envoûtante et ses scènes d'amour, l'un des films les plus érotiques jamais tournés.

Emmanuelle de Just Jaeckin (1974)

Autre adaptation cinématographie d'un roman sulfureux, Emmanuelle de Just Jaeckin est devenu un classique du cinéma érotique. L'initiation sexuelle de cette jeune mariée qui suit son mari à Bangkok a d'ailleurs été l'un des plus gros succès du cinéma français lors de sa sortie en 1974, attirant près de neuf millions de spectateurs dans l'Hexagone et quarante-cinq millions dans le monde.

9 semaines ½ d'Adrian Lyne (1986)

Quasi-nanar lors de sa sortie sur grand écran, 9 semaines ½ a rapidement bénéficié du statut de film culte grâce à la fameuse scène de strip-tease entreprise par Kim Basinger sur "You Can Leave Your Hat On" de Joe Cocker. Et si son scénario est assez faiblard (la relation torride entre une carriériste divorcée et un mystérieux inconnu croisé chez l'épicier), le film permet tout de même de redécouvrir le (plutôt beau) visage de Mickey Rourke avant sa surenchère de chirurgie esthétique.

Showgirls de Paul Verhoeven (1995)

Autre navet à avoir gagné ses galons de film culte : Showgirls. S'il nous régale par sa direction d'acteurs plus qu'approximative (qui a valu à Kyle MacLachlan 13 nominations aux Razzie Awards), sa bande-son kitchissime et ses décors en carton-pâte, le film de Paul Verhoeven (également responsable de Basic Instinct), Showgirls recèle néanmoins de scènes sexy qui pourraient provoquer chez certains quelques émois. Un exemple ? Quand Nomi (Elizabeth Berkeley) entreprend de lécher langoureusement la barre de pole dance.

Sexcrimes de John McNaughton (1998)

Surfant allégrement sur la mode des thrillers olé-olé (genre dans lequel excelle Michael Douglas), Sexcrimes se distingue du lot par son casting quatre étoiles (Bill Murray, Kevin Bacon, Matt Dillon), son scénario plutôt bien ficelé et surtout pour sa scène d'amour saphique entre Denise Richards et Neve Campbell dans une piscine.

L'Empire des sens de Nagisa Oshima (1976)

Inspiré d'un fait divers authentique, L'Empire des sens nous plonge dans le Tokyo de 1936 en suivant la passion charnelle et destructrice entre une ancienne geisha devenue domestique et son maître. Présenté à Cannes en 1976 lors de la Quinzaine des réalisateurs, le film provoqua un véritable scandale au Japon en raison de son caractère pornographique. Frappé par la censure, il sortira finalement dans le pays en 1982.

Une Femme coréenne d'Im Sang-soo (2003)

Cette passion entre une ancienne danseuse devenue femme au foyer et son jeune voisin est aussi le tableau de la Corée contemporaine où, après des années enfermées dans un carcan, les femmes peuvent enfin prétendre vivre comme elles l'entendent. Immense succès en Corée, Une Femme coréenne a été présenté en compétition officielle de la 60e Mostra de Venise et a également reçu le Lotus d'or au Festival du film asiatique de Deauville en 2004.

Lady Chatterley de Pascale Ferran (2006)

Adaptation de la deuxième version du roman de D.H. Lawrence, Lady Chatterley et l'homme des bois, Lady Chatterley raconte l'histoire de Constance (Marina Hands), une châtelaine qui s'ennuie profondément dans sa vie d'épouse sage et dévouée. Mariée au propriétaire d'un grand domaine revenu de la guerre partiellement paralysé et impuissant, elle tombe éperdument amoureux du garde-chasse de la propriété : Parkin, un homme solitaire et bourru, avec qui elle va vivre une histoire passionnelle.

Innocents – The Dreamers de Bernardo Bertolucci (2002)

Film au charme vénéneux, Innocents – The Dreamers nous plonge dans le Paris de Mai 68. On y suit Isabelle (Eva Green) et son frère jumeau Théo (Louis Garrel), deux jeunes bourgeois cultivés qui accueillent chez eux Matthew (Michael Pitt), un étudiant américain alors que leurs parents sont en vacances. Dans cet appartement où ils sont livrés à eux-mêmes, ils vont fixer les règles d'un jeu qui les amènera à explorer leur identité émotionnelle et sexuelle. Au fil des heures, la partie s'intensifie, les sens et les esprits s'exacerbent.

9 Songs de Michael Winterbottom (2005)

Aussi érotique que musical (on y découvre des images inédites des concerts de Black Rebel Motorcycle Club, de Primal Scream, de Franz Ferdinand ou encore des Dandy Warhols), 9 Songs raconte l'histoire d'amour moderne d'un jeune couple : Matt, un climatologue, et Lisa, une étudiante américaine en échange scolaire. Entre ces deux passionnés de concerts, c'est le coup de foudre immédiat, le point de départ d'une histoire d'amour sensuelle et charnelle. Une histoire passionnée qui durera un an et se conclura pourtant par une rupture sans appel.

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