Tout faire, tout avoir, tout le temps. Jongler entre mille et une vies jour et nuit et essayer de continuer à sourire malgré tout. Concilier vie pro et vie perso relève du numéro d'équilibriste pour des millions de femmes. Parce qu'entre le boulot, les gamins et la gestion des tâches domestiques (qui reste-malheureusement- une prérogative féminine), le pétage de câble n'est jamais loin et la charge mentale immensément lourde.
C'est ce grand écart permanent, cette course effrénée quotidienne qu'a tenté de résumer une internaute américaine dans un post épique publié le 18 avril sur Facebook. Un billet tellement réaliste qu'il est très rapidement devenu viral (45 000 likes et 67 000 partages).
Sur un ton délicieusement sarcastique, Sarah Buckley Friedberg, maman de trois enfants et manageuse en microbiologie dans le domaine médical, décrit les injonctions permanentes que subissent les working mums, entre congé maternité trop court (d'une durée moyenne de trois semaines seulement aux Etats-Unis), la pression pour perdre ces foutus kilos post-grossesse quand les tops et les instagrammeuses nous narguent avec leur ventre tout plat, la nécessité de revenir au top au boulot, dans un environnement souvent hostile (coucou le plafond de verre), gérer les bobos, les popos, les bibis les dodos des enfants, tout en essayant de se préserver du temps "pour soi" et son couple.
Des sommations sociétales que chaque femme intègre et qui les mènent aux frontières du burn-out.
Voici une partie de ce (très) long billet signé Sarah Buckley Friedberg :
"La société aux mères qui travaillent :
Un billet qui souligne très justement toutes ces attentes irréalistes et cette pression que s'imposent les working mums. Et si, en prenant un peu de recul (en lisant ce post par exemple), on devenait un peu plus indulgente avec nous-mêmes et avec les autres femmes ? Et si on en parlait aussi à notre partenaire par la même occasion ? Parce que la charge mentale pèse moins lourd lorsqu'elle est portée à deux.