"La musique c'est un milieu de mecs, un boys club !", dénonce cette chanteuse française victime de sexisme
© Abaca, Ampilhac Mireille/ABACA
"La musique c'est un milieu de mecs, un boys club !", dénonce cette chanteuse française victime de sexisme
© Abaca, Shootpix/ABACA
L'an dernier, Flore Benguigui avait levé la voix au sujet du sexisme dont elle a été victime sur la scène musicale. Et plus particulièrement au sein du très populaire group electro-pop dont elle était la voix : L'impératrice. Un indispensable de l'époque The Pirouettes, Polo & Pan et Fishbach. Son témoignage était accablant.
© Abaca, Gramain Vincent/ABACA
Et aujourd'hui, c'est plus globalement l'industrie musicale qu'elle rhabille pour l'hiver. Dans une interview tour à tour intime et politique...
© Abaca, Gramain Vincent/ABACA
La chanteuse Flore Benguigui, applaudie depuis une décennie pour sa voix céleste et ses tonalités jazzy, assume plus que jamais ses convictions féministes. Et étrille la scène musicale, qu'elle portraitiste l'espace d'une interview partagée sur France Inter... Comme un boys club.
© Abaca, Ampilhac Mireille/ABACA
Le boys club, c'est la définition d'un milieu essentiellement masculin, ou en tout cas, où la domination l'est. La solidarité masculine y règne et par-là même, une forme de contrôle, et d'omerta, imposés par cette domination partagée. Autant dire que les femmes n'y ont pas forcément droit de cité. Le boys club ne s'affirme pas en tant que tel : il s'agit de rapports de pouvoir qui prennent place dans les coulisses.
© BestImage, Jeremy Melloul / Bestimage
Flore Benguigui poursuit, auprès de l'autrice Chloé Thibaud, à qui l'on doit de nombreux ouvrages sur la place des femmes dans la musique : "Pendant la décennie où j'ai pu enchaîner les tournées, je n'ai pas croisé beaucoup de femmes techniciennes par exemple... Ou instrumentistes, ou même chanteuses"
© BestImage, Jack Tribeca / Bestimage
Et de développer sa réflexion auprès de la journaliste : "Dans les groupes la présence était également très masculine, et j'ai dû batailler pour ne pas être la seule femme au sein de L'impératrice !". Ce boys club justement, c'est précisément ce que Flore Benguigui dénonçait lorsqu'elle abordait les situations problématiques qu'elle avait pu constater concernant sa propre expérience.
© BestImage, Christophe Aubert via Bestimage
Et l'artiste de conclure : "Il est possible de faire changer les choses, mais pas si on est seulement 15 artistes à hurler dans le vent. Il faut clairement que le mouvement soit plus global que ça..."