Cyril Hanouna : ambiance tyrannique et humiliations dans les coulisses de TPMP

Publié le Samedi 05 Mars 2016
Marie Deghetto
Par Marie Deghetto journaliste
Cyril Hanouna, animateur de Touche pas à mon poste
Cyril Hanouna, animateur de Touche pas à mon poste
Dans cette photo : Cyril Hanouna
Dans son numéro du 4 mars, le magazine Society consacre une longue enquête au roi du PAF et à son émission Touche pas à mon poste. L'occasion pour certains de ses collaborateurs de dévoiler les coulisses du show de D8.
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L'émission de Cyril Hanouna a atteint cette semaine l'incroyable record de 1 975 000 de téléspectateurs soit 8,1% de part de marché. Un score particulièrement impressionnant pour une émission diffusée sur la TNT. Si les audiences sont très bonnes, les critiques elles ne manquent pas non plus. Alors que le chroniqueur de Canal+ Sport, Julien Cazarre a déposé plainte contre l'animateur pour "menaces de violences physiques" et "appels malveillants", le bi-mensuel Society dévoile une enquête au vitriol sur les pratiques du trublion de D8.

Et visiblement l'ambiance est beaucoup moins joyeuse derrière les caméras. Un chroniqueur actuel du show s'exprime anonymement : "Aujourd'hui, entre la thune, la pression des audiences et les ego, c'est l'enfer", confie-t-il et d'ajouter : "Les gens n'en peuvent plus."

Même son de cloche du côté de la société de production de Cyril Hanouna, H2O. Un employé balance : "Je me demande comment on va faire pour terminer la saison, j'ai peur que tout le monde explose avant. C'est horrible mais dans la boîte, plus personne n'a envie de faire TPMP. On priait pour ne pas dépasser les deux millions, pour que ça ne mette pas encore plus de pression. Chaque soir, on y va en traînant les pieds parce qu'on sait que quelqu'un en plateau va se prendre une plume dans le cul et qu'un mec de la rédaction se fera engueuler parce que ce ne sera pas la bonne couleur de plume."

Le magazine dévoile également les pratiques particulièrement scabreuses de l'animateur qui serait capable de "déféquer dans les pompes d'un chroniqueur, d'uriner dans la poubelle de la productrice ou dans le verre du rédacteur en chef, attendant que ce dernier y trempe les lèvres".