Le tireur parisien Abdelhakim Dekhar condamné en Grande-Bretagne pour violences conjugales

Publié le Jeudi 28 Novembre 2013
Antoine Lagadec
Par Antoine Lagadec Journaliste
Le tireur parisien Abdelhakim Dekhar condamné en Grande-Bretagne pour violences conjugales
Le tireur parisien Abdelhakim Dekhar condamné en Grande-Bretagne pour violences conjugales
Abdelhakim Dekhar, le tireur présumé de Libération et de la Défense, a été condamné par la justice britannique au port d'un bracelet électronique pour des violences conjugales en janvier dernier. Il était arrivé en Grande-Bretagne en 1998, après une première condamnation en France.
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Dix jours après les fusillades survenues au journal Libération et dans le quartier de la Défense, le parcours d'Abdelhakim Dekhar se fait de plus en plus précis. Le quotidien révèle jeudi 28 novembre que, depuis sa condamnation en France en 1994 dans l'affaire Rey-Maupin, le tireur de Paris avait allongé son casier judiciaire d'une condamnation en Grande-Bretagne début 2013.

Le 17 janvier dernier, Abdelhakim Dekhar a été condamné par le tribunal de la ville de St Albans, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Londres, au port d'un bracelet électronique pour « coups et blessures ». Sa peine avait été assortie de travaux d'intérêt général et du respect d'un « couvre-feu » pendant six mois, soit jusqu'au 16 juillet 2013. L'homme avait également été interdit par la justice britannique d'approcher son ex-compagne, Valentina, une étudiante d'origine lettone, et les deux garçons qu'il a eus avec elle, nés en 2004 et 2006.

Abdelhakim Dekhar condamné à payer 400 livres


Le Français était arrivé en Grande Bretagne en 1998, alors qu'il venait tout juste de purger une peine de prison en France pour avoir fourni le fusil à pompe ayant servi lors de l'équipée sanglante de Florence Rey et d'Audry Maupin en 1994.

Après sa condamnation en Grande-Bretagne, Dekhar avait fait appel. Il a perdu le 14 octobre dernier et a donc été condamné à payer 400 livres (480 euros) de frais de justice. « Le rejet de son appel, le 16 octobre et, du coup, le caractère définitif de sa condamnation pour violences conjugales, peuvent expliquer sa décision de rester en France », écrit Libération.

Vendredi 22 novembre, Abdelhakim Dekhar a été mis en examen pour tentatives d'assassinats, enlèvement et séquestration. Le photographe assistant de Libération, gravement blessé au thorax le 18 novembre dernier, est désormais dans un état jugé « satisfaisant » par les médecins. Il s’est constitué partie civile hier auprès du juge Quentin Dandois, via les deux avocats du journal.

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